Le consortium NégaOctet a été mandaté par l’ADEME pour étudier l’impact environnemental des produits reconditionnés.

L’étude vise à établir les bilans environnementaux d’équipements numériques reconditionnés comparés à leurs équivalents neufs, sur l’ensemble de leurs cycles de vies.

Principaux enseignements

Cette étude montre que faire l’acquisition d’un équipement reconditionné plutôt que d’un neuf permet d’éviter de 43% à 97% des impacts environnementaux (hors radiations ionisantes) :

  • Smartphones : 87 à 64% d’impact annuel
  • Tablette : 46 à 80% d’impact annuel
  • Ordinateur portable : 43 à 97% d’impact annuel
  • Ordinateur fixe : 43 à 97% d’impact annuel

Au sein de la filière on observe des variations d’impacts significatives allant d’un facteur 2 à 11, du fait de pratiques variées concernant :

  • La prolongation de la durée de vie
  • L’ajout d’accessoires neufs
  • Le changement de pièces systématisé ou non
  • L’utilisation de pièces de seconde main
  • Le volume du packaging et les matériaux le constituant
  • Le marché d’approvisionnement (France, Europe, Asie, Émirats Arabes Unis, US)
  • Le lieu de reconditionnement

La durée de vie des équipements est un contributeur majeur de leurs impacts. Idéalement, le reconditionnement devrait intervenir à la fin de la première vie de l’équipement (smartphones / tablettes: 3 ans, PC: 4/5 ans), et le second utilisateur devrait conserver celui-ci aussi longtemps que possible.

Afin de maximiser l’évitement d’impact permis par le reconditionné, plusieurs bonnes pratiques à destination des utilisateurs, reconditionneurs, plateformes et législateurs sont proposées dans l’étude.

Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de l’ADEME.